Une mise au point concernant les dossiers majeurs du canton
A LA SEYNE
Le DOMAINE de FABREGAS
Ce domaine a été acheté à la ville de la Seyne par le Conseil Général. Il comprend la maison de maître et 1,5 ha de terres cultivables.
Le Conseil Général complété cet achat par l’acquisition par la taxe départementale des espaces naturels sensibles de 40 ha aux alentours du domaine comprenant terres cultivables et bois.
Depuis ces achats, le domaine n’a jamais été mis en valeur et en 2008 un plan de gestion était à l’étude.
Dès mon arrivée au Conseil Général, j’ai réuni les différents partenaires (Conseil Général, ville, associations de protection de l’environnement, CIL) pour qu’ensemble nous définissions les actions à mener pour mettre en valeur le domaine. Cette concertation a permis d’établir que ce domaine devait retrouver sa vocation d’antan, à savoir l’agriculture sur les terrains appropriés et l’utilisation du bâtiment en partie pour loger un agriculteur et pour une autre partie faire de la restauration à partir des produits cultivés et créer des chambres d’hôtes.
Les terrains non cultivables et la forêt devant rester ouverts aux activités du public, des associations sportives. Il a été aussi décidé de remettre en état le chemin de l’eau avec les infrastructures que nos anciens avaient bâties sur ce domaine.
Le Conseil Général a décidé en 2009 de se séparer d’une partie du patrimoine pour lequel aucune activité n’était recensée à cette date. Le domaine de Fabrégas en faisait partie. Avec l’accord du Président j’ai proposé au Conservatoire du Littoral d’acquérir le domaine afin qu’il reste dans le patrimoine public.
Le Président du Conseil Général a donné son accord pour que ce domaine soit vendu au prix d’acquisition et que les 40 ha acquis par la TDENS soit cédés gratuitement, ce qui démontre, s’il le fallait, la volonté du Conseil Général et de son Président d’agir en faveur du patrimoine varois et de la protection de l’environnement.
Le Conservatoire du Littoral ne gérant pas directement ses propriétés, c’est tout naturellement que la ville a accepté d’être le gestionnaire du domaine.
La semaine derniére, le Conservatoire du Littoral, propriétaire des lieux et la ville, gestionnaire, ont mis en place un comité de gestion qui comprendra tous les partenaires de ce projet et qui devra établir un plan de gestion du domaine.
Je suis très heureux d’avoir contribué au sauvetage de ce domaine qui est un joyau de notre canton mais je serai aussi très vigilant sur son devenir qui, pour moi, ne peut être que l’orientation qui a été décidée en commun à l’occasion de la concertation que j’avais lancée.
Certes, ce domaine ne produira plus de la violette comme dans le passé mais avec un peu de volonté et de la concertation avec les riverains et les associations, il peut redevenir un site naturel exceptionnel.
Le PORT DE SAINT ELME
Le PORT DE SAINT ELME
Dans le mandant précédent, une concertation a été réalisée qui a permis de choisir le projet dit n°4. Ce projet prévoit une réorganisation complète du port, la création de nouvelles places, de salles associatives, le transfert de la base nautique. Ce projet ne faisait pas l’unanimité et dès mon élection, plusieurs St Elmois m’ont fait part de leurs désaccords.
Une nouvelle municipalité ayant été élue, cette dernière a souhaité modifié le projet désormais appelé 4bis qui a l’avantage, par rapport au précédent, de coûter moins cher.
A l’occasion de l’assemblée générale du CIL des Sablettes ou du Collectif pour la Sauvegarde du Littoral, j’ai expliqué que mon choix ne se portait sur aucun des deux projets car leurs coûts sont prohibitifs (de l’ordre de 14 ou 12 millions d'euros TTC actualisés à la fin des travaux),qu’ils risquent de dénaturer le quartier de St Elme et qu’il est anormal que les coûts des équipements non liés à la plaisance ou à la pêche soient supportés par les seuls utilisateurs du port. Autrement dit, si la commune souhaite investir dans des parkings, des salles associatives, une promenade sur le quai ou déplacer la base nautique, il serait normal que les coûts de ces structures soient supportés par la commune et non pas le Conseil Général et les plaisanciers.
Pour ma part, j’estime qu’à moindre coût, il est urgent de vite recréer une circulation d’eau dans le port afin d’éviter chaque année l’envahissement par les posidonies mortes dont le coût d'enlévement de 100 000 € / an,est supporté par le budget du conseil général car le budget du port ne permet pas cette dépense. La capitainerie ne doit pas être reconstruite, quelques travaux de rafraichissement, de mise en sécurité des quais,voire d’agrandissement limité, seraient plus réalistes.
En outre, il est possible de créer des places supplémentaires, après dragage du port, en installant des pontons flottants.
Voilà un ensemble de travaux qui permettrait au port de garder son aspect de petit port provençal avec un coût de moitié inférieur à celui annoncé.
Bien que cela soit du ressort de la municipalité, je me suis prononcé contre le sens unique et j’ai proposé un accès réservé aux habitants et aux utilisateurs du port, comme cela se fait dans de nombreuses communes touristiques à la grande satisfaction de tous.
Comme je me suis engagé lors du dernier conseil portuaire , le prochain conseil présentera mon projet et son cout et ainsi pour la première fois les utilisateurs du port et les Saint Elmois auront la possibilité de comparer les projets et leurs coûts.
Il serait dommageable de faire réver les habitants et les utilisateurs du port sur des projets irréalistes ou irréalisables.
La CORNICHE DE TAMARIS
Corniche de Tamaris
Les avis divergent sur la demande de transfert de voirie, trottoirs et éclairage de la commune au Conseil Général. Un projet établi dans le mandat précédent avait conduit à une estimation de 12 M € qui à l’époque l’avait condamné.
La Corniche de Tamaris a un passé glorieux .Georges SAND y résida, elle y a écrit d’ailleurs un roman intitulé « Tamaris »,
in Tamaris, Voyage dit du Midi, Paris, 18
George Sand sera la première à "lancer" la future station. Gravement malade, elle choisit en effet d’y séjourner de février à mai 1861. Séduite par sa tranquillité et la beauté des sites, elle découvre émerveillée le massif du Cap Sicié, la plage des Sablettes et les sentiers de Tamaris.
Un ravissement dont elle fera part dans son ouvrage éponyme Tamaris : « Installés aujourd’hui dans un paradis terrestre, sur une colline couverte de pins, la mer à nos pieds, des montagnes magnifiques au-dessus de nous, une vue splendide à une lieue de Toulon (...) La vie est très bonne et très confortable à cause du voisinage d’une petite ville qu’on appelle La Seyne (...) Nous suivons le bord de la mer jusqu’à une colline qui de ressaut en ressaut, nous conduit au fort blanc. De là nous voyons, de plus près que de chez nous, les deux rochers en pain de sucre qui sortent de la mer à une certaine distance de la côte et qu’on nomme les frèrets ; plus le Cap Sicié, belle montagne boisée couverte de pins, la montagne de Notre-Dame de la Garde avec son église perchée très haut...
Bonaparte y remporta la bataille de Toulon depuis les collines de tamaris qui furent dénommés « les collines de la batteries des hommes sans peur » et qui le fit connaître à la nation et aux Anglais
Enfin Marius Michel de Pierredon dit Michel PACHA, lui donna une touche orientale.
Elle fut dans le passé une station balnéaire connue et le tramway la parcourait jusqu’au casino.
Cette corniche est un joyau du patrimoine naturel ou bâti du littoral Varois, Une grande partie des terrains la jouxtant sont d’ailleurs classée en zone ZNIEFF
Mais, ce patrimoine est aujourd’hui en ruine. La chaussée est pleine de trous, les trottoirs ont disparu à plusieurs endroits et le parapet est incomplet, emporté par les largades annuelles d’automne sur des dizaines de mètres. Sur certains secteurs, elle est même dangereuse
Bref, cette corniche mérite un projet de mise en valeur, sans pour autant tomber dans l’excès, comme la promenade en encorbellement qui augmentait le danger en cas de forte mer.
Un nouveau projet pourrait être instruit en rétrécissant la voie pour diminuer la vitesse, permettant ainsi d’inclure circuit piéton, piste cyclable, parking et réhabilitation du parapet. Les parkings pourraient être crées cotés terre ou sur des terrains aujourd’hui en friche.
Ce projet, établi en concertation avec la ville et les associations pourrait être réalisé sur 3-4 ans.
Je sollicite votre accord pour relancer ce dossier et qu’un nouveau projet chiffré soit établi.
Rares sont ceux qui savaient que la corniche de Tamaris n’avait jamais été transférée par la ville au Conseil Général. Il est vrai que mon prédécesseur le Docteur PAECHT avait annoncé lors des campagnes électorales de 2001 - 2008 que la corniche serait réhabilitée rapidement par le Conseil Général. Un projet avait même été présenté avec une promenade en encorbellement sur la mer.
Mais son coût prohibitif et la dangerosité de l’encorbellement ont condamné la réalisation de ce projet.
Dès mon élection, j’ai informé Monsieur le Maire de la Seyne que la corniche n’ayant pas été rétrocédée, elle appartenait toujours à la commune et j’ai demandé à mon collègue d’effectuer les travaux d’urgence sur la voirie et les trottoirs, ce qui a été fait rapidement. D’un autre côté, je me suis engagé à produire avec le service des Routes du Conseil Général un projet de réhabilitation de cette corniche.
Promesse a été tenue puisqu’en janvier 2010 un projet a été présenté à M. le Maire qui comprend un rétrécissement de la chaussée pour réduire la vitesse, une voie routière de 6 mètres (interdite aux poids lourds sauf dérogation), une voie piétonnière et cyclable de 4 mètres et des parkings en bord de voie quand la largeur le permet.
Ces parkings seront associés à ceux prévus par le service de transport maritime de l’agglomération et par la ville.
Le muret sera réhabilité en conservant sont aspect historique. L’éclairage sera intégré à ce muret et des lampadaires au désign de 1900 seront installé de l'autre coté de la voie.
Le montant de cette réhabilitation a été estimé à 6 millions d’euros soit près de 4 fois moins que le projet de mon prédécesseur. Il devient donc plus réaliste et réalisable financièrement, d’autant qu’il peut être programmé sur 3 ans, donc sur 3 budgets.
Le projet a été présenté à Monsieur Le Maire et un jeu de plan lui ont été remis.
Il appartient maintenant à la ville, propriétaire du foncier, de programmer les travaux et je serais très heureux d’inaugurer une corniche réhabilitée avec M. le Maire avant la fin de notre actuel mandant.
Je suis certain que les habitants de ce canton apprécieront que cette magnifique corniche soit enfin digne de la beauté du paysage qu’elle nous permet de découvrir en la parcourant.
PETITE ENFANCE
Comme je m’y été engagé, j’ai proposé à M. le Maire de la Seyne de créer deux crèches dans le canton dont une intergénérationnelle. Cette dernière pourrait être construite sur le terrain appartenant à la municipalité qui jouxte la salle de la mairie dans le quartier St Georges. La deuxième pourrait être créée dans les locaux non utilisés de la maison BOUVET appartenant également à la municipalité.
J’ai visité ces locaux avec M. le Maire et une directrice de crèche qui a validé sa faisabilité.
Je suis sûr que devant la pénurie de telles structures dans le canton, M. le Maire de la Seyne affichera bientôt la même volonté que son collègue de Saint Mandrier qui inaugurera prochainement la 3ème crèche de la commune.
Collège L’Herminier
Force est de constater que malgré les travaux d’entretien effectués par les services du Conseil Général, ce collège qui est en attente d’une réhabilitation complète comportait des vétustés notoires et des dysfonctionnements.
Aussi, j’ai provoqué en mars dernier une réunion sur place avec les services et M. le Principal afin de faire l’état des locaux.
Suite à cette visite, une liste des travaux a été enregistrée et le service du Conseil Général a donné pour chaque point un planning de réalisation. En particulier il été dangereux que les collégiens attendent l’entrée des cours sur le trottoir devant le collège, il a donc été décidé de créer une aire d’attente à l’intérieur du collège. Ces travaux seront réalisés cet été.
A l’occasion de cette rencontre, j’ai pu visiter la nouvelle salle des sports qui sera mise à disposition du collège. Elle permettra aux élèves de pratiquer de sports en salle dans des équipements flambants neufs et qui faisaient défaut. Sa réalisation aura coûté ______ M €.
Le gymnase du collège Louis Clément
Lors de la réunion de programmation de travaux sur le canton organisée à ma demande, M. le Président du Conseil Général a demandé aux services un début des travaux en 2013. Entre temps, il appartient à la commune de libérer le terrain d’emprise du futur gymnase, ce qui sera effectif dès la construction des tribunes et vestiaires du terrain synthétique dont les travaux sont prévus dès cette année.